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d6part pour Libge, ой је l'accompagnai avant„hier.

Demain, nous partons tous deux; lui pour Namur et

Rheims, роит suivre sa belle et glorieuse carribre, et

moi pour retourner Bruxelles, lieu destin6 pour le

s6jour de S. М. avec т-те la margrave sa nibce. А топ

d6part, S. М. т'а charg6 deux reprises de faire ses

compliments аи comte Michel, et de lui еп apporter

de bonnes nouvelles. Еп g6n6ral, elle l'estime beau-

соир plus que presque la totalit6 de nos 0fzciers-g6-

n6raux.

Је пе saurais vous d6crire, m-r le comte, tout le

plaisir dont j'ai joui de revoir votre fls. aprbs trois

ann6es de s6paration, ann6es pleines d'6v6nements

int6ressants pour tous еп g6n6ral et роит chacun еп

particulier. Mais surtout је suis charmb de pouvoir

vous dire que, pour sa sant6, j'aurais vouln que votre

excellence elle-m6me puisse le voir, роит еп 6tre сот-

p16tement satisfaite. Il а excellente mine, Ьеаисоир plus

de force physique qu'il п'еп avait habituellement

P6tersbourg, et ип fond de gaiet6 ei de bonrn humeur,

qui fait que,'je pars enchant6 de cette excursion et bien

heureux d'avoir еи ипе si bonne id6e. Еп causant avec

le comte Michel, il т'а fait part que votre excellence

а еи ип moment le projet de venir sur le continent

pour le voir. Sans doute, се serait le moment: le voya-

де par тет Helvetsluys пе serait pas long; l'ap-

proche de la belle saison et du d6nouement si beau et

si heureux des afaires politiques, le voisinage du comte

Michel, que votre excellence reverrait aussit0t que la

сатрадпе serait fnie, се qui пе manquera pas d'arri-

_ver, се те semble, justement роит votre arriv6e, et le

s6jour de S. М. Bruxelles, qui serait si aise de vous

voir, sont des motifs dont [а r6union pourrait, peut-