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St.-P6tersbourg, le 21 octobre 1813.
Le comte R. а reeu, par le dernier courrier, ипе
lettre de Sa Majest6, dans laquelle, се qu'on dit, se
trouvent deux phrases remarquables: „Pour vous prou-
„ver que је suis Francfort, је vous envoye ипе lettre
„de votre ami Bethman“, et ensuite: „Је m'empresse
„de vous informer que под trois avant-gardes (ои corps
„volants) ont pass6 le Rhin.“
Cela ressemble assez ипе paire de soumets.
Cet homme пе cesse d'entrevoir toujours des mal-
heurs роит la suite, сотте s'il у avait ип autre que
celui d'avoir faire la dynastie irrdvocablement Иа-
blie, сотте elle s'appelle, et que, R. verra regret
(parce qu'il п'а pas еи assez d'esprit роит le pr6voir)
mourir sur ип tas de fumier, sinon sur l'6chafaud,
сотте elle l'a bien m6rit6.
Myl. et lady Lyttelton se portent parfaitement bien
et se plaisent ici infniment. Tout le monde еп est еп-
chant6 et а pour еих des 6gards qu'ils m6ritent si
juste titre. Sa Majest6 т'еп а parl6 avec le plus grand
6loge de tous les deux, et de lady Ь. еп particulier.
Elle lui а trouv6 ип ton charmant, ипе manibre de
s'exprimer s6duisante, ипе aisance, des manibres et
ипе franchise nobles autant qu'agr6ables. Cela те fait
croire qu'ils seront contents de leur s6jour ici, et que
тёте ils le prolongeront ип реи роит voir аи prin-
tems les environs. Је viens de leur procurer ип bon
logement, ой ils vont s'6tablir dbs demain.