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А Naples, се 10 тау 1796.

Моп trbs-che.r ami. Le c.nurrier que le marquis de

Circello nous envoya de Londres le 12 du mois pass6

part aujourd'huy, et еп le rbexpbdiant је le charge aussi

(le cette lettre pour vous, еп r6plique celle que par

le тёте canal vous m'envoyAtes. Је пе vous parlerai

donc point du sujet de l'envoy des valets de chambre

de m-r de Circello, c'est4-dire de tout се qui s'6tait

pass6 еп Suisse entre m-r Wickam et Barthbiemy; si

.j'entrais maintenant lh-dessus dans quelque dbtail, cela

пе seroit plus de saison. Mais j'ai trouvb tout се que

vous т'еп 6crivez extr@lnement juste. Les choses de-

puis ont bient chang6, топ ami; voUs n'ignorez pas

sans doute tous les d6sastres qui sont arriv6s еп 1ta-

lie. La perspective d'une сатрадпе brillante et courte,

que m-r de Beaulieu nous avait fait entrevoir, п'а pas

(lur6 longtems. La prise de la B0cchetta et les рте-

rniers succbs de Voltri ont 6t6 suivis des plus grands

malheurs. dont la cheville ouvribre а 6t6 m-r d'Argen-

tean et l'arc-boutant la, perfldie accoutum6e de Да cour

Sardaigne, qui, оијо те trompe fort, еп sera bien

la dupe. Nous venons d'dtre instruits (pltlt Dieu que

со ftit pas, mais је n'ose pas т'еп flatter) que le prix

de cet armistice que les Franyais ont accord6 аих

Pibmontois а 6t6 l'occupation аих Francais de Сипео

et de Tortona, et jusqu'& се que celle-ci soit entre les

mains de ces derniers, c.elle d'Alexandrie, et par-des-