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А Naples, се aoat 1798.

Моп excellent ami. Le courrier Bourgeau que m-r

de Circello avait envoy6 Naples et qui m•avait геп-

du votre lettre du 5 juin, repart се soir роит Londres,

et је proflte de cette occasion pour vous 6crire се

реи de lignes et r6pondre votre chbre lett,re. Се que

vous те dites sur la grande nation anglaise. et sur

l'auguste souverain et les dignes ministres qui la дои-

vernent, est exactement vrai, et VQUS savez que сев

sentiments sont gravbs dans топ coeur et у resteront

jamais. J'ai еп lieu de т•еп convaincre 'de mes

propres уеих. Et је souhaite la Grande-Bretagne

toute sorte de bonheur роит le.bien de toute l'Europe,

qui repose enti&rement sur sa conservation, sur son

bien-@tre et sur l'heureux succbs de ses eforts. Il est

important, топ ami, que tous les gouvernemens qui

restent encore sur pied, se r6unissent., fassent les plus

grands efTorts et se mettent la partie d'abattre [е

monstre qui est pret nous d6vorer tous. M-r de

Circello vons mettra sans doute аи fait du dernier

6tat Де choses еп Italie et de notre position. Mous fai-

sons les plus grands pr6paratifs роит parer le соир

et роит nous dbfendre.

J'espbre que le s6jour de Brighton а 6t6 extreme-

ment utile la sant6 de la chbre katinka. Cher et

digne ami. је prends la libetr6 de •vous envoyer ипе

petite boite, айп que quand vous у prendrez du tabac

vous vous souveniez de moi, de votre anni, qui vous