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А Naples, те 5 X•bre 1798.
Моп cher comte, је prortte de l'occasion du d6part
d'un de nos couryiers роит vous 6crire quelques lignes
fort la hAte; puisqne је snis, топ cher ami, ассаЫ6
d'afaires de tout genre, et vous п'еп serez pas 6tonn6
lorsque vous apprendrez que notre arm6e, avec le гоу
sa tdte et le brave g6n6ral МасК, а franchi nos fron-
tibres et est еп pleine activit6 contre ennemi соттип.
Се pas dangereux, топ bon ami, est d6jh fait. Nous
avons montr6 toute l'Europe que nous пе manque-
rons ni de bonne volont6, ni de courage. Nous som-
mes еп possession de Rome, аи chiteau de S-t Апде
prbs, ой il existe encore 5 brigands, mais nous
esp6rons que bient6t nous les еп d6logerons. Avec tout
cela, тёте еп supposant que toutes nos op6rations
soyent accompagn6es du plus grand bonheur, et que
quekque 6chec arriv6 ипе de nos colonnes du c6t6
de Terni n'ait аисипе suite, pouvons-nous esp6rer de
nous soutenir longtems seuls contre la puissance colos-
sale de la Francet La cour de Vienne пе peut sans
infamie tarder ип instant attaquer, et si cela est,
сотте nous esp6rons fermement, les Franeais auront,
mauvais јеи. Pour реи que nous tardions sortir, nous
6tions assur6s d'6tre attaqu6s sur nos frontibres, et
је vous laisse consid6rer si cela n'aurait 6t6 la тёте
chose que d'attendre ипе perte sore et in6vitable.
Pour complaire l'Angleterre et la cour de Vienne,
sa majest6 а donn6 libre entr6e dans ses ports аих