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escadres britanniques; nous avons enfreint nos trait6s

avec la France cet 6gard, dans la conviction que

nous pouvions compter sur les promesses et stipula-

tions sur се point de la cour de Vienne et sur les se-

cours de l'Angleterre. Leurs majest6s Siciliennes .sont

pleines de confance sur ces deux cours et snrtout sur

les bons et dignes Anglais. Nous avons sign6 avec

ceux-ci ип trait6 qne Circello recevra par le courrier,

porteur de cette lettre. Је suis s0r qu'il vous еп don-

пета connaissance, ainsi је пе vous еп parle pas, Је

vous dis seule:nent, топ ami, que le ministbre anglais

pas voulu stipuler dans се trait6 аисип article

роит des subsides, que nous avons demand6s et que

nous demandons instamment. Је vous prie d'employer

toute votre influence auprbs de l'excellent m-d Gren-

ville pour le porter cette mesure indispensable. Sans

de trbs-forts subsides nous пе pouvons рад sontenir le

moins du monde le fardeau de la guerre et d'une

arm6e trbs. au-dessus des forces naturelles de cette

cour, aprb8 nous Bt,re 6puis6s par les d6penses des pr6-'

paratifs de bout ge-nre et par ип long armement, et

avoir tenu pendant plusieurs ann6es ипе forte arm6e

cantonn6e аих frontibres sur le pied de guerre.

Vous те connaissez, cher comte, et је suis sar que

vous те rendez la .justice de croire que је suis inca- •

pable d'exag6rer. 0r, је vous dis que si l'Angleterre

пе oous donne pas de t,rbs-forts subsides, tout est

perdu, et notre perte, et peut-@tre celle de l'Europe

entibre, est assur6e. L'Angleterre donnera des subsides

l'Empereur, еп donne votre Maitre, et elle еп re-

fusera аих souverains g6n6reux des Deux-Siciles, qui

ont montr6 l'attachement le plus inviolable аих Anglais

et qui, pour recevoir leurs escadres et роит leur avoir