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А Palerme, се 9 janvier 1799
Моп trbs-cher et incomparable ami. Vous saurez
рат •m-r de Circcllo notre triste position. Il а fallu ve-
nir ici роит mettre еп stiretb la famille royale et met—
tre еп act,ivit6 tous les moyens que la Sicile fournit
contre l'ennemi. Моп coeur еп saigne de d6pit et de chap
grin. C'est ип grand malheur, mais il sera bient0t
par6, si les grandes puissances, la Russie, l'Angleterre
et la cour de Vienne, viennent notre secours. Les
ressources que les r6gicides peuvent tirer du royaume
de Naples sont immenses, et il у а de l'int6r6t сот-
тип nous secourir; mais il faut le faire sans perte
de tems. ll faut que la соит de Vienne attaque sans
le moindre (16lay les Francais partout, que l'Angle-
terre renforce et garde toujours son escadre dans la
M6diterran6e, et qu'elle nous donne des secours рбси-
niaires. ll faut aussi que votre magnanime Souverain
fasse tous les eforts que la grandeur de son Ате et
l'interat соттип peuvent lui dicter. Vous avez, топ
cher ami, ипе trbs-grande influence' auprbs du mini-
stbre anglois et chez vous; је suis s0r que vous l'em-
ployerez toute entibre. Је connais votre caractbre, et
votre Топ de penser, et la noblesse de vos sentimens,
et је seais de quelle utilit6 vous pouvez nous atre dans
ип moment aussi critique. Је laisse та femme
vous parler d'elle et, de nos enfants. Elle vit par mi-
racle de la Providence, ayant 6t6 oblig6e de s'embar-
quer avec ип tems horrible, 13 jours aprbs ses сои-