— 263
sus le march6 le libre passage (Ти РО аих armeos
publicaines. ll livre par cons6quent la Lombardie аи-
trichienne et peut-dtre l'Italie entibre аих Frangais.
Tont ceci n'est que le pr61imaire, et qu'en sera-t-il
lorsqu'il s'agira d'un trait6 d66nitif entre la soi-disant
r6publique et s. т. Sarde? Cette dernibre majest6 aura
trbs-fort s•en repentir, et pl0t Dieu qu'il пе soit
le premier roi de l'Europe conduit Paris devant le
superbe Directoire pieds et poings li6s. Еп attendant Топ
nf6crit се matin de Lodi qne l'arm6e fransaise еп It,a-
lie est forte de 140 mille hommes. Ceci est snrement
exag6r6, mais пе fft-ce point vrai, cela п'еп est pas
moins redoutable; саг le plus grand da.nger est celui
que Гоп imagine. 0r, si tout le monde еп Italie le
croit, ипе arm6e de l0 mille hommes роитта la sub-
juguer tqute entibre; car dans [ltalie sup6rieure
tout le monde а • реиг, tout le monde fuit. La cour de
Milan fait ses bagages et se pr6pare partir et тёте
l'archiduc Ferdinan(l—le fait les plus
grandes itistances аи g6n6ral Beaulieu роит (lll'il пе
livrit pas bataille. От. се. n'est qu'une batailte, et ипе
bataille дадпёе, qui peut r6tablir les choses et surtout
ranimer les esprits italiens, qui еп ont tr&s-grand be-
soin. J'espbre те tromper. топ ami, mais lTtalie est dans
la plus grande crise. Notre salut est dans l*arm6e
autriehienne. Оп la dit fort rdduite еп nombre; mais
elle, se hattra hien toujours et chassera 'les Frangais,
si l'on fait ипе fois tRve аих trahisons et аих sotti-
ses. А vous dire la
ипе. tr&-grande• id6e
(lu соитаде personnel du д. Beanlieu. је Ее crois aussi
de commander ип d6tachement de l'arm6e
et de d6fendre ипе partie de pays, et il еп а donn6
des preuves bien sdres аи commencement de cette