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sus le march6 le libre passage (Ти РО аих armeos

publicaines. ll livre par cons6quent la Lombardie аи-

trichienne et peut-dtre l'Italie entibre аих Frangais.

Tont ceci n'est que le pr61imaire, et qu'en sera-t-il

lorsqu'il s'agira d'un trait6 d66nitif entre la soi-disant

r6publique et s. т. Sarde? Cette dernibre majest6 aura

trbs-fort s•en repentir, et pl0t Dieu qu'il пе soit

le premier roi de l'Europe conduit Paris devant le

superbe Directoire pieds et poings li6s. Еп attendant Топ

nf6crit се matin de Lodi qne l'arm6e fransaise еп It,a-

lie est forte de 140 mille hommes. Ceci est snrement

exag6r6, mais пе fft-ce point vrai, cela п'еп est pas

moins redoutable; саг le plus grand da.nger est celui

que Гоп imagine. 0r, si tout le monde еп Italie le

croit, ипе arm6e de l0 mille hommes роитта la sub-

juguer tqute entibre; car dans [ltalie sup6rieure

tout le monde а • реиг, tout le monde fuit. La cour de

Milan fait ses bagages et se pr6pare partir et тёте

l'archiduc Ferdinan(l—le fait les plus

grandes itistances аи g6n6ral Beaulieu роит (lll'il пе

livrit pas bataille. От. се. n'est qu'une batailte, et ипе

bataille дадпёе, qui peut r6tablir les choses et surtout

ranimer les esprits italiens, qui еп ont tr&s-grand be-

soin. J'espbre те tromper. топ ami, mais lTtalie est dans

la plus grande crise. Notre salut est dans l*arm6e

autriehienne. Оп la dit fort rdduite еп nombre; mais

elle, se hattra hien toujours et chassera 'les Frangais,

si l'on fait ипе fois tRve аих trahisons et аих sotti-

ses. А vous dire la

ипе. tr&-grande• id6e

(lu соитаде personnel du д. Beanlieu. је Ее crois aussi

de commander ип d6tachement de l'arm6e

et de d6fendre ипе partie de pays, et il еп а donn6

des preuves bien sdres аи commencement de cette