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Се ЗО aoot (1803).
L'estafette que vous venez de m'envoyer, monsieur
le comte, est du 17 notre style, et contenait les cruel•
les nouvelles qui m'6taient d6jh connues; mais hier
аи soir j'ai reeu ип courrier qui т'а apport6 le billet le
plus tendre, le plus touchant de та pauvre enfant, et
le bulletin des m6decins ип реи plus consolant; је le
joins ici, роит vous prier de l'envoyer m-r Rogerson,
avec l'inclus. Le prince те dit de тете qu'elle est ип
реи mieux. Sa grande-maftresse m'6crit qn'elle avait
dormi six heures de suite, qu'elle 6tait gaie et avait
тёте le mot роит rire la bouche. Ah! је пе puis
vous exprimer, monsieur le comte, се que j'ai 6prouv6
еп lisant ces nouvelles et еп revoyant ипе раде d'6cri-
ture de та pauvre enfant. Је m'attendais plus
atTreuse des nouvelles; се passage de l'angoise la plus
cruelle аи bonheur de recevoir de son 6criture т'а
donn6 ип instant de fblicitb inexprimable, mais grand
Dieu! il пе те f6it que plus 6prouver mes malheurs:
сат се mieux est si реи de chose, son 6tat si dange-
теих, que је пе puis esp6rer que dans la mis6ricorde
divine, qui peut seule faire des miracles. La pauvre
enfant а le plus vif d6sir de те revoir. Jugez, топ-
sieur le comte, de се que j'6prouve, la sachant anim6e
de се vceu; et cela dans quel moment? Lorsqu•elle se