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Се 19 septembre 1803.
J'ai reeu се matin топ r6veil. monsieur le comte,
restafette que vous avez bien voulu те faire passer.
H6las! les nouvelles de l'dtat de la sant6 de та flle
.sont toujours les mdmes, et la faiblesse trbs-grande. J'ai
fait passer directement les bulletins m-r Rogerson,
parce qu•ils contiennent des d6tails de nature n'dtre
ins que рат les m6decins. Les autres sont envoy6s
топ fls; dbs qu'il те les renverra, је vous les
communiquerai. monsieur le comte, car је connais tout
l'intbret que vous prenez аих nouvelles de та pauvre
flle. H61as! le moment pr6sent est bien cruel, mais је
pr6vois que l'avenir le sera bien davantage.
Dans се moment је regois votre lettre de се jour,
monsieur le comte, et ј'у r6ponds l'instant. Si m-r
Doorman est press6 de partir, је pourrai le recevoir
lundi, vers les sept heures du soir; l'Empereur se pr6-
garant de venir те voir lundi, nous aurons, је crois,
spectacle, et alors m-r Doorman pourrait у assister.
Vous те ferez le plaisir, monsieur le comte, de те
lire s'il faut l'admettre ensuite аи souper, 0Li s'il faut
ui еп faire servir ип chez lui. Adien, monsieur le
:omte, j'aime еп toute occasion vous renouveler les as-
urances de mes sentimens et de та plus parfaite estime.
Marie.