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22.

Кь графу Семену Романовичу.

Paris, 17 juin п. s. • 1782.

J'ai vu deux fois m-r Favier que је n'ai pas trouv6

extt•6mement chang6; quoique ип реи vieilli, il parle tou-

jours bien, mais ип реи bentement. Il т'а рати tout

plein de vous, et justement сотте il те semble qu'il

faut qu'on soit votre 6gard, malgr6 le temps et l'ab-

sence, quand оп vous а ипе fois соппи. Il т'а promis

de те procuTer ипе liste de nouveaut6s votre usage

dont j'aurais voulu vous envoyer ипе partie par Nicolai.

L'heureux Nicolai part dans la voiture qui т'а servi

jusqu'ici et qu'il remettra son arriv6e m-r votre

frbre, еп bien mauvais 6tat sans doute, aprbs ипе si

longue tourn6e. Оп еп а dispos6 ainsi sans те rien

dire, et је n'ai pas besoin d'ajouter que је n'ai rien

dit поп plus.

Leurs altesses ont еи ici le plus grand succbs, la

соит et la ville. Il п'а 6t6 bruit pendant leur s6j0ur

que de leur esprit, de leurs graces, de leur politesse,

de leur affabilit6. Оп а cit6 des mots et des r6parties

du grand-duc. Оп а 6t6 6tonn6 de ses connaissances;

enfm, rien п'а manqu6 leur triomphe. L'empresse-

ment de les voir а 6t6 extr6me et s'est soutenu. Еп

fm, si le tourbillon qui les а emport6 пе les а pas

trop fatigu6, leur s6jour ici, qui п'а 6t6 qu'un enchaf-

nement de f@tes, пе doit leur laisser que id6es trbs-

agr6able.