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9.

J'ai l'honneur d'ajouter quelques mots аих le1tres

dont је suis c,harg6 роит votre excellence роит vous

t6moigner jusqu'h quel point је suis satisfait des sen-

timents que Sa Majestb Imp6riale а manifest6s, du zble

qu'elle fait paraftre роит la dbfense de la canse сот-

типе et des mesures qu'elle а prises еп consbquence.

Dieu donne que се grand et, louable exemple puisse

etre assez puissant Berlin роит couvertir cette соит

et роит la ramener de meilleurs principes. Геп ai

mes doutes сотте vous; aussi serait-il t.rop heureux

роит l'humanit6 et реи esp6rer que tous les gouver-

nements soient aussi sages et aussi bien dirig6s qne

сеих de la Russie et de l'Angleterre.

Оп peut tout esp6rer de [intimit6 et confance'• qui

rbgnent entre elles. Nous avons l'un et l'autre,- кпбд-

sieur le comte, travaill6 роит .cette oeuvre sa.l$taire

avec et је veux vivre et mourir dans les тё-

mes principes.

Nous •nous attendons revoir bient0t m-r de Ко-

tschoubey, qui esf еп chemin de Constantinople.

М-с d? Rostoptchine paraft jouir (Те sa tranquillit6 et se

pr6pare aller la сатра.дпе. Tous mes voeux se

bornent etre aussi frais dans la m6rnoire de mes

amis еп Angleterre que vous etes dans celle des v0-

tres P6tersbourg.

S-t P6tersbourg,

12 mai 1798.