— 379

qne d6sirek ои que vots• vous d6cidiez rester li ой

уоив etes et ой vons 6tes si n6cessaire, ои si је dois

vous d6sirer la t6te des afaires de votre pays, ой

vobre sagesse, .votre exp6riance, vos lumibres et la

confance de votre Souverain vous appellent.

15.

Vous serez, monsieur le comte, bien longtemps avont

que cette lettre пе vous parvienne, hors de tout doute

et de toute inqui6tude аи Sujet du voyage qui vous а

6t6 propos6. Vos amis, messieurs les comtes Rostopt-

chine et kotchoubey vous auront pleinement instruit

sur les sentiments de l'Empereur votre 6gard. Руб-

tendant aussi се titre par la sinc6rit6 des sentiments

que је vous porte, permettez, monsieur le comte, que

је confrme les assurances qu'ils n'.auront pas manqu6

de vous donner de la manibre dont Sa Majest6 l'Em-

pereur а appris votre r6solution. Il а t(5moign6 ипе

vive reconnaissance de votre d6vouement. L'expression

dont се Prince s'est servi еп те parlant de son inten-

tion de vous laisser Londres est trop remarquable

роит que је пе vous la mande pas mot роит mot: „Il

aurait ри m'dtre utile ici; mais је sens aussi que chez

vous il est n6cessaire. Si је [е retirais de Londres, је

пе saurais qni vous donner sa place. Les hommes de

cette trempe sont rares; il faut les conserver“.

Vous saurez, monsieur le comte, la nouvelle preuve

аи zble et le nouveau bienfait que votre Souverain se

pr6pare de donner la cause. Sa Majest.e; Imp6riale а

bien voulu agr6er la proposition du roi топ maitre

1е faire transporter ип corps de troupes russes роит