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plus t6t, је n.'ai rien те reprocher. M-r Popham l'a
d6vanc6 de t,rois semaines; sa conversation а plue
l'Empereur, et tout се qu'il а propos6 а 6t.6 adopt6.
Heureusement, son projet пе difbre еп rien ои еп fort
реи de chose de celui du g6n6ral, si се n'est que се-
lui-ci aurait voulu remonter l'Ems et prendre posses-
sion toute suite de Converden еп d6pit de la neutra-
lit6 du roi de Prusse, tandis que m-r Popham• pense
qu'il faudra соттепсет par s'emparer d'Ameland, d'01i
оп pourra fournir des armes аих bien-intentionn6s des
provinces de Friese et de Gerningue et leur donner
tout l'appui dont ils se sont dispos6 se pr6valoir.
Heureusement dOnc, les plans de ses messieurs s•ac.
cordent. quant l'objet important de gagner ces deux
provinces. Аи reste, le capitaine Popham, сотте
Anglais, est plus port6 frapper des coups d6cisifs
que m..r de Stamford, qui est Hollandais et qui, сотте
de raison, pense r6tablir son prince avee le moins
de perte possible. роит son existence future. C'est ип
inconv6nient que vous avez sarement toujours remar-
qu6 lorsqu'i1 s'agit de. consulter сеи; qui ont, et qui
doivent avoiT, des afecti(ms locales qu'il est impos-
$ible de vaincre.
Mais, sans chercher d'autres iotifs pour justifer
l'adoption du projet de m-r Popham, lequel est pour-
tant toujours sujet аих changements que Sa Majest6
pourra proposer, је пе parlerai que de celui des trou•
pes, que nous aurions perdu еп attendant l'arriv6e
du g6n6ral Stamford; et pour vous еп donner ипе
preuve convaincante, j'ai l'honneur• de vous assnrer
qu'en тёте temps que т-т de Stamford est arrivt;
роит nous appuyer, la premibre division .des troupes