dans les afaires de son 0rdre et jouissant d'ailleurs

d'un certain cr6dit, de lui nuire, et il п'а pas manqu6

de le faire: il а 6t6 rappe16, сотте vous savez, et

cette disgfjce а 6t6 пп соир de foudre роит son ami

Cobenzl; mais bientot celui-ci, par le тоуеп de son

archi-duc et du cr6dit qu'il devait n6cessairement acqu6-

rir ici dans les premiers moments, а r6tabli ип реи

les •choses. L'archi-duc а 6t6 mis еп јеи. et а demand6

сотте ипе grace particulibre le r6tablissement de

l'ambassadear, се qui lui а 6t6 non-seulement •accord6,

mais сеих qui a.vaient 6t6 ca.use de sa disgr5ce ont

ёж; disgraci6s lenr tour. et m-r de Litta est l'heure

qu'il est renvoy6 sur ses terres, c'est dire sur celles

de sa pauvre femme qui l'a•accompagn6. Depuis, топ-

sieur le g6n6ral Rosemberg et d'autres de son arm6e,

se plaignant de la hauteur et еп g6n6ral du реи d'at-

tention de cet ambassadeur leur 6gard, m-r de Ка-

litschew а 6t6 de nouveau поттб et envoy6 Vienne,

afin de prendre stn• lui la correspondance militaire et

tout се qui est relatif аих afaires de ее corps de trou-

pes. C'est donc les afaires de Malte qui lui ont fait

du tort et поп pas la partialit6, dont оп l'a quelque-

fois accus6, роит le cabinet autrichien.

Је пе doute nullement que le comte de Cobenzl пе

fasse .tout son possible роит attirer toute la pr6pon-

d6ranee de l'Emperour de Russie vers sa cour: mais

је те flatte qu'on distinguera toujours ici entre la

cause соттппе et la cause particulibre et int6ress6e

de la соит de Vienne, etje crois pouvoir r6pondre чие

la premibre continuera toujours pr6valoir.

Nous sommes toujours, monsieur le comte, dans

l'attente de votre d6cision sur la proposition honorable

que Sa Majest(5 1'Empereur vous а fuite. Је пе sais