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P6tersbourg, се 16 (27) d'aoat• 1798.
Је profte, monsieur le comte, du courrier, qu'on vous
exp6die aujourd'hui, роит vous t6moigner toute та re-
connaissance de votre lettre du 4 juin. Је n'ai pas
besoin de vous dire, monsieur, combien mes senti-
ments sont conformes аих v6tres, ni combien је те
r6jouis сотте Anglo-Russe de voir chaque jour аид-
menter l'union et la сопђапсе entre nos cours, dont
оп peut bien afiirmer que dbpend le salut du reste de
l'Europe. Les mesures que votre соит vient d'adopter
pour la protection de la Porte 0ttomane, et dont vous
apprendrez les d6tails par vos d6Ji6ches, sont marqu6es
du coin de la sagesse et de la g6n6rosit6• et vien-
nent d'une manibre infmiment honorable роит Sa Ма-
jest6 l'Empereur l'appui de tout се que vous avez
6te5 тёте d'avancer. Ма facon de penser те servira
de garant auprbs de vous, que је fais tout се qui (16-
pend de moi роит que та cour fournisse 5 la loyaut6
eL la bonne foi les moyens de se manifester dans
ton.t• leur jour. J'attends avec confance, ma,is aussi
avec impatience, les r6sultats des propositions que j'ai
6t6 charg6 de faire се sgjet. Је fais des voeux роит
que, nos eforts mutuels puissent avoir tout le succes
qu'ils m6ritent et је n'h6site pas r6pondre sur та
t,ete que роит cette fois l'argent qu'on employera rendra
пп inte;rOt, аи centuple la cause соттипе.