З.
Paris, 9 VII-bre 1762.
Је соттепсе, cher et aimable comte, par vous ао-
cuser r6ception de toutes vos lettres jusques et у сот-
pris celle du 26 aoat ой vous m'avez mis ип naonNeur
еп vedette, qui а реп“ те faire mourir de peur que
nous fussions brouill6s ensemble. Моп cher Favier
ип реи rassur6 la fn, et j'espbre, топ cher tuteur,
que si vous faites, de tems еп tems, quelques sorties
de compliments et de s6cheresse votre trbs-hnmble
et trbs-f6al serviteur, c'est pour d6router la poste.
Aujourd'hui је serai plus libre que vous пе l'6tiez
le 26 aoat. Је profte de l'occasion de m-r Cazotte,
l'un de nos commissaires de marine, qui veut bien se
charger, топ cher comte, de vous donner та lettre
еп mains propres. Ј'у joins deux pibces curieuses, l'une
ancienne, l'autre toute frafche, mais que је n'avais pas
еи occasion de vous faire parvenir jusqu'b pr6sent. La
premibre est de m-r de Voltaire et devenue fort rare,
parce qu'il ose у plaisanter sur n,os seiqneurs du pa•r—
lantnt et qu'on peut plaisanter ici sur tout, except6
sur еих. L'abb6 *** est l'abb6 Grizel, grand convertis-
senr et qui est, је crois, attach6 la paroisse de S-t
Sulpice. L'intendant dts ontn?t8 plaisirs du roi est qui
vous voudrez, car ils sont deux ои trois qui, tons sous
l'autorit6 des 4 premiers gentilshommes de la chambre,
ont la direct.ion des deux com6dies et des spectacles
de la cour. Cela s'achbte, et се sont des fnanciers qui
ont toujours ces charges. Le р. G. est le fameux pbre
Girard, j6suite, que le parlement d'Aix пе voulut ui