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(Paris, 1781).

Је соттепсе, monsieur le comte, par vous accuser

la r6ception .de vos deux dernibres let.tres, l'une que

m-r le chevalier de 00rberon те Et parvenir. son

retour, l'autre du 2 mai de oette аппбе, que m-r kho-

tinsky а еп la bont6 de те remettre lui-m6me.

J'attendais avec impatience des nouvelles par vons-

тете de votre sant6, de votre position et de votre

6tat actuel la соит et dans les grandg emplois. Је

vois avec plaisir que vous 6tes content de tout cela,

surtout des bont6s d'une Souveraine dont le sufrage,

6clair6, entrafne celui du public. Је n'apprends

point, cependant, par vons, monsieur le comte, mais

pa.r la Gazette de Leyde, que vous 6tes toujours pr6-

sident du commerce et conseil.ler priv6 d'6tat. Cette

dernibre qualit6 est, је erois, indildbile; .mais j'avais

oui dire quelques-uns de vos compatriotes que vons

aviez quitt6 l'autre emploi роит ип gouvernement de

province Ј'еп 6tais fach6, је l'avoue, persuad6 que

vous pouviez etre plus utile et plus heureux la t6te

d'un d6partement .;mportant et toujours port6e de

faire votre cour l'Imp6ratrice.

Еп m'apprenant que vous avez 6t6 поттб chevalier

de S-t Alexandre (dont је vous fais топ compliment),

оп vous donne aussi le titre de s6nateur. L'6tes-vous

Је т'еп r6jouis, et роит vous, et роит le S6nat, et

г) троатно, слухъ о томъ прошел по•Ьздокъ по Роес{и,

которыл веоднократно совершал трафь Воронцовъ. П. П.

Графъ Александръ Романовичъ быль сенаторомъ съ 1779 г.