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achever de т'у remettre de tant de soufrances. Ј'у

suis rest6 jusqu'au nouvel ап, que је suis revenu Ь Рае

ris еп beaucoup meilleure sant6. Et depuis, elle п'а рав

cess6 de se r6tablir. Је те flatt,e que si је pouvaj

aller Aix-la-Ohapelle (autrement j'irai Barbges, qti

est еп France, mais trois ои quatre fois plus loin, su

la frontibre d'Espagne), је те natterais d'6tre bient0t

entibrement r6tabli.

Моп honneur attaqu6, celui de тев infortun6s сот-

pagnons et la r6putation, aussi intacte que brillante

de m-r le c.te de Broglie, n•ont plus rien craindre

des men6es de notre ennemi; il est r6duit trembler

lui-m6me de nos justes r6clamations, et il se coovre

tant qu'il peut de l'6gide de l'autorit6, pour se garan-

tir du glaive des lois; mais il est соппи. Et c'est tout

ее que nous d6sirions.

Voilb топ histoire, monsieur le comte. La v0tre пе

m'int6resse pas moins. J'ai su, dbs топ premier re•

tour Paris, votre avancement, et је vous еп f6licite

pas moins que la Russie. Је те doutais bien que votre

clairvoyante Souveraine пе vous laisserait рад toujours

inutile. Се fut m-r de Boutourline qui те donna

cette nouvelle. Је le vois quelquefois avec plaisir;

car vous savez qu'il а des moments fort aimables et

qu'il пе tiendrait qu'b lui de l'6tre toujours. Mais dans

се pays-ci оп пе se voit que quand оп епа bien envie,

et voilb le grand agr6ment de Paris, c'est се qui fait

qu'on s'y ennuie moins qu'ailleurs. Је perds l'esp6-

rance de vous у revoir et ј'еп serais fAch6 pour vous,

car је пе cesserai jamais de vous r6p6ter та vieille

maxime: •il .faut toujours atoi.r [е pied а l'6trier. Des ви-

jets tels que vous sont, d'ailleurs, comptables de leurs

talens la patrie. Et, j'ose le dire, је vous connais