line lui faire payer livres qu'il lai doit pour des

livres qu'il lui а demand6s et dont ses laquais ont fait

des papillotest

6.

Paris, 1-r jain 1775.

Је dois d'abord vous accuser, m-r le comte, la r6—

ception de vot.re dernibre lettre. Elle est du d6cem-

bre, etj'en fr6mis quand је songe que j'6tais ators еп

libert6 depuis le septembre, et que vous l'ignoriez

encore. Eh, bon Dieu! Quel espace immense nous s6-

pare, vraisemblablement, pour la vie! Је пе reyus voire

leLtre charmante que longtemps aprbs, par Pido, qui

те la ft passer tout uniment par la poste, adress6e

l'hdtel de Broglie, c'est-bdire chez le comte. Је пе те

suis pas press6 d'y r6pondre par la тёте voie. Enfn,

ј'еп trouve ипе pour faire mettre celle-ci la poste

Libge par quelqu'un qui va Spa. Еп attendant que,

par m-r khotinsky, је puisse vous 6crire plus еп d6-

tail, il sufft pr6sent de vous dire que tout топ

crime 6tait d'etre employ6 раё le feu roi ип travail

secret sous la direction du c-te de Broglie, qui m'avait

obtenu de s. т. ип traitement de 6.0 liv. par ап

роит la r6compense de mes anciens serviees. Vous

savez qu'aucun de ses ministres n'avait daign6 те l'ac-

corder. Је vous avone тате que j'6tais 1att6 d'avoir

се traitement еп bonne fortune: car с'еп 6tait ипе pour

moi de laisser croire celui qui r6gnait alors, qne

ри la perfdie et воп ingratitude il 6tait parvenu те

faire mourir de faim pendant que j'avais la satisfaction