rou6 (сотте аи comte de Broglie, dont la :sup6riorit6
les humiliait et dont. la noble audace les d6masquait,
eelle d'une fite ehaaule). M-r de Voyer lenr avait pr6t6
Папс par. ипе franchise et peut-6tre ипе iidif6rence
apparente sur l'article des тоат•е9 et des prmcipes, qni
blessaient l'hyprocrisie de сеих qui еп avaient moins
que lui аи fond, mmis qui еп faisaient пиет et тау-
chaMige. S'il avait 6t6 еп efet ив rou6, је n'anrais pas
6t6 son ami. Par le coeur il 6tait facile et bon, сот-
те moi, jusqu'i la faiblesse, sensible et bienfaisant sans
parade ni .forfanterie; par l'esprit, il voyait сотте moi,
реи prbS$ tout се qui s6duit, 6blouit ои snbjugue le
pauvre genre humain. Il avait le d6faut bien daugereux
de •dire. sa fayon de voir avec ипе franchise et ипе li-
bert6 philosophique, et d'appr6cier trop hautement,
trop publiquement, leur valeur intrinsbque, .les obli-
gations, les deooirs des courtisans, et les objets, сот-
те les motifs, de leurs hommages. Il traitait mes
craintes pour lui de pugillanindtd et те r6pondait рб-
remptoirement par се bel axiome qu'il пе peut рад у
atoir d.e raison рош• tromper les Потто. Аи reste, il
6tait aim6 dans ses terres, ch6ri dans la provinee,.
ador6 dans son commandement, surtout du peuple et
du bourgeois, оотте du militaire, et il а 6t6 g6n6ra-
lement regrett6 de tous les ordres.
Pour le c-te de Broglie, vous • l'aviez соппи, је
crois, la eour, et depuis vous еп avea assez entendu
parler.. Jamais roi n'aura de meilleur serviteur, ni le
bien public de promoteur plus z616. Son fNre, gtand
homme de guerre, ni dext6rit6, ni 6nergie la cour;
sa famille et lui-m6me ont perdu pour •l(I). Il у
avait vingt ans que m-r de Уоуег 6tait brouill6 avec
depx ћ•ёгев l.'occasion de d6m6l6s entre еих et