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Tinis, le 20 octobre 1847.

J'ai envoy6 de Wladicawcas аи Comit6 du Caucase

le nouveau projet que поид avons compos6 ici pour

les agalars, et је m'empresse, cher comte, de vous

еп 6crire quelques mots еп particulier, поп раз pour

vous persuader que le projet пе laisse rien d6sirer

(car vous pouvez toujours те dire qu'on est jamais

juge de son propre ouvrage), mais poor vous assurer

encore ипе fois et bien 8incbrement que j'ai mis toute

l'attention possible cette afaire, que је пе те suis

pas laiss6 aveuglement diriger par les opinions d'un

autre et surtout queje n'ai pas chang6, сотте vous avez

еп l'air de le soupeonner, de principes et d'opinions

personneues sur le compte des rapports entre le pro-

pri6taire et le paysan, quelque part que се soit, et de

la part de libert6 individuelle, dont les paysans еп дбпб-

ral peuvent еЬ devraient jouir. Је n'ai jamais 6t6 ni ип

ulbra-lib6ral, ni ип carbonari, сотте оп а bien voulu

le supposer plusieurs reprises; mais j'ai toujours

d6test6 1'esclavage personnel et је le d6teste encore

tout de тёте, вп d6plorant sa continuation chez nous

et partout ой је le vois. Ne те m61ant pas de се qui

пе те regarde pas et n'6mettant d'opinions que quand

оп те les demande, j'ai proflt6 de toutes les occasions

qui m'ont 6t6 donn6es роит m'expliquer franchement