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juste r&istance et qui risqueraient d'amener рас се contraste des
col)isions dangereuses.
Le th6me sp6cial du moment est la navigation du Danube. Il
п'у а nul doute que tout le bruit qui s'est 61ev6 sur се point пе
soit ипе combinaison factice de сеих qui voudraient compromettre
la paix entre les deux Empires
J'ai mand6 У. ех. que des n6gocians qui sont dans ее
complot se proposaient d'envoyer des vaisseaux, avec ordre de re-
monter le neuve sans se laisser arr6ter dans leur cours par les
autarit6s russes et de пе c6der la force. Ces memes hommes
se sont adress6s l-d Palmerston, peut 6tre eneourag& рат lui,
pour se plaindre des r6glemens relatifs la quarantaine, et ра-
raissent l'avoir consult6 6galement, s'ils devaient ои поп payer
ип рбаде, еп сад qu'ils еп fQssent requis, еп ajoutant que, pour
leur рай, ils etaient d6cid6s le refuser.
Le principal secr6taire d'6tat s'est empress6 de leur• r6pondre,
рат l'entremise du sous-secr6taire d'6tat Baekhouse, qu'il avait
d6f6r6 1'examen de 'la question, relative la quarantaine et
i'oukase du 7 f6vrier 1836 sur се sujet, аих gens de loi de la
couronne, et que роит се qui concerne le рбаде (toll) que l'on
suppose @tre demand6 par nos autorit6s аих 6trangers
qui entrent dans l'embouchure du Danube, l'opinion du gouv-t
Anglai8 6tait que nous n'avions рад се droit, et que les armateurs
avaient agi convenablement еп donnant des instructions leurs
agens de le refuser.
Cette lettre, dont copie ci-jointe, а 6t6 publi6e Loyd et dang
tous les journaux avec des commentaires analogues, а produit .dans
le public quelque sensation.
J'avoue, m-r le c-te, qu'aprbs les explications toutes amicales
que l-d Palmerston venait de те donner l'ocoasion de l'6va•
cuation de Silistrie, је пе m'attendais pas que, le jour тёте, il
trancherait sans n6gociation pr6alable ипе question ausSi d6lic&te.
Mais се ministre subordonne toutes ses d6marches аих circonstan-
ces du moment et сотте il а compt6 qu'une pareille d6claration
de sa part aatterait le commerce et les dispositions g6n6rales qui