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S-t P6tersbourg, le 18 janvier 1838.

Vous saurez peut-6tre, топ cher comte, que c'est

moi que l'Empereur а сопбб l'afaire laquelle se

rapportait la lettre que lady Pembroke а 6crite Sa

Majest6 аи mois d'aoat dernier. Elle у sollicitait l'au-

torisation de pouvoir disposer еп faveur de son fls

des terres qui lui sont 6chues еп Finlande рат le tes-

tament de feu monsieur votre pbre. Avant de prendre

ипе r6solution се sujet, Sa Majest6 т'а charg6 de

те concerter avec le comte de Rehbinder роит соп-

naitre les dispositions 16gales qui sont еп vigueur dans

le grand - duch6, sur la question de savoir si des

6trangers peuvent, ои поп, у poss6der des biens»fonds.

Le comte Rehbinder т'а fourni cet 6gard des notions

dont j'ai rendu compte l'Empereur, Il еп r6sulte

la v6rit6 il n'existe pas еп Finlande, сотте c'est

le cas dans le reste de l'Empire, ипе loi expresse,

qui d6fende аих 6trangers d'acqu6rir ои de poss6der

des terres dans le grand-duch6, mais qu'il est ais6

de se convaincre, autant par les dispositions du code

civ-il Enlandois concernant les h6ritages d6volus аих

btcangers,• que рат les principes de droit international,

чие d'anciens trait6s ont consacr6s, qu'aucun 6tran-

ger пе peut avoir la facult6 d'y poss6der des biens•