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cour de T6h6ran de пе point dif6rer la sati8faction que l'Angle-
terre est. еп droit de r6clamer роиг r6parer ип tort, qui retombe
6videmment la charge du gouvernement persan.
Tel est, m.r l'ambassadeur, l'expos6 clair et net des instructions
dont le g6n6ral Dugamel ut muni quant аих afaires de la Perse.
Pour 'се qui est de celles de l'Afghani8tan, та d6peche du 20
8-bre vous а d$ fourni quelques informetions pr6alables, que је
vais rendre aujourd'hui aussi complues & aussi pr6cises que pos-
sible, абп de пе rien laisser dans le doute ni dans [е vagae.
Је vous ai d$ fait connaftre, m-r [е comte, que pendant la dur6e
du de H6rat, ипе n6gociation avait 6t6 entam6e entre le
chakh et le serdar de kandahar, l'efet de mettre се dernier
еп possession de H6rat, lorsque cette ville aurait 6t6 prise par les
Persans.
Је vous ai аппопсб de plus, que cette n6gociation, la demande
du chakh, avait 6t6 арриубе des bons offces du c-te Simonitz,
alors notre repr6sentant la cour de T6h6ran.
Еп efeb, avec la coop6ration de се ministre, пп acte avait 6t,6
r6dig6 arr6t6 entre le chakh & kohendil-khan, dans le but de
placer H6rat sous la d6pendance de се chef d'assurer рас la
tranquilli16 des orientales de la Perse, еп mettant ип
terme аих brigandagu qui пе cessent de la troubler.
Croyant agir dans les int6r6ts du ch8kh, le c-te Simonitz prit
sur lui de preter cet acte ипе garant.ie que le gonvernement per-
san & le serdar de kandahar r6clamaient unanimement de lui,
сотте ип даде de la сопавпсе qu'i18 auraient placer d6sormais
dans leurs obligations mutuelles. Pleins de souppons les ипв envers
les autres, ils 6prouvaient 6galement le besoin d'en appeler l'im-
partialit6 d'un tiers. Се motif d6cida notre ministre пе point re•
foser sa garantie qui lui 6tait demand6e par les deux parties, сот-
те ипе condition indispensable de leurs engagemens.