253

Le projet de convention, qui renfermait сев stipulations, nous

parvint аи mois d'avril 1838. Rien пе manifestait dans cet acte

ипе pens6e agressive ni hostile. Un systbme strictement d6fensif

servait de base аих stipulations convenues de part et d'autre.

Malgr6 cela, l'Empereur пе voulut point con6rmer la garantie que

notre ministre avait pret6e cet acte. Bien qne purement d6fen•

sifs, le8 engagemens qu'il consacrait 6taient plac6s еп dehors des

limites que notre Auguste Maftre а pos6es sa politique. Еп соп-

s6quence, Sa Maje8t6 donna аи comte Simonitz l'ordre de s'abste-

nir de se rendre garant d'une transaction, laquelle notre cabinet

croyait devoir rester complu,ement 6tranger. Cet ordre fut exp6di6

notre ministre еп Perse le 26 avril 1838, avant le d6part de

l'Empereur pour l'Allemagne.

Cependant, sans attendre les d6cisions de la cour imp6riale, le

c-te Simonitz avait арровб son пот l'act,e qui venait dans l'in-

tervalle d'6tre sign6 entre le chakh et kohendil-khan.

Се fait п'а ри apporter аисип ehangement аих d6terminations

ипе fois arr6t6es par l'Empereur. П avait ,d6sapprouv6 la garantie

lorsqu'elle avait 6t6 сопуие et projett6e. П а refus6 de la ratifer

du qu'elle а 6t6 donn6e sans воп autorisation.

Le g-al Duhamel а recu l'ordre de d6clarer еп cons6quence аи

chakh, сотте аих Afghans, que la transaction dont воп pr6d6ces-

seur s'est port6 garant, п'а point obtenu la sanction de notre Аи-

guste Maftre.

А cette d6claration le g6n6ral Duhamel ajoutera:

que l'intention de l'Empereur а 6t6 et sera de n'entretenir avec

l'Mghanistan que des relations purement commerciales;

que дев volont6s ont 6t6 mal rendues ои mal comprises, si Роп

у а rattach6 ипе tendance politique quelconque; enfn

que la Russie пе veut avoir аисипе part аих guerres civiles des

chefs afghans, ni leurs haines de famille, qui n'ont nul droit

notre intervention.