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De votre сбЕ, m-r l'amb-r, vous avez recueilli des assurances
sali8faisantes de la part du ministere anglais. а тери notre
communication du. 20 octobre avee ип justB sentiment de сопбапсе.
Appr6ciant les motifs qui l'ont dict6s, il nous а t6moign6, воп
tour, ва ferme intention de replacer les choses еп sur leur
ancien pied, еп r6tablissant avec elle les relations de paix et de
bonne intelligence.
Par notre d6p6che du 29 janvier vous avez 6t6 charg6, monsieur
le comte, de faire connaftre аи cabinet britannique, qu'en prenant
acte de cette promesse, nous attendions recevoir la preuve de son
entier accomplissement.
Depuis, j'ai еи l'occasion d'6noncer de vive voix cette attente
m-r Mac-Neel воп passage par S-t P6tersbourg.
Il т'а assur6 que le r6tab1issement des relations diplomatiques
entre les deux cours пе soufrirait аисипе dif6cult6, l'instant
ой le chakh consentirait 0fTrir аи gouvernement anglais la satis-
faction qn'il avait demand6e, et qu'ii 6tait еп droit d'attendre
роит l'insulte faite la l6gation anglaise, par l'arrestation de son
courrier аи сатр devant H6rat.
Cette demande, monsieur le comte, nous а paru fond6e еп jus-
tice. le principe, nous n'avions pas h6sit6 d6clarer notre
ministre еп Perse que les circonstances qui avaient ассотрадпб
1'arrestation du courrier anglais, nous semblaient de nature пе
pouvoir рад etre justif6e8 de la part du ministbre persan, et
exiger ипе r6paration 6quitable. Nous avions бпопеб cette opinion
тёте avant l'arriv6e de m-r Mac-Neel S-t P6tesbourg, еп la
fondant вис les renseignemens seuls que la correspondance de notre
16gation поив avait fournis.
MaiB, aprb8 les explications plus d6tai116es que le ministre
d' Angleterre т'а communiqu6es lui-m@me, et que је те suis fait
ип devoir de soumettre imm6diatement l'Empereur, Sa М. а
daign6 ordonnel' аи g-l Duhamel de conseiller formellement la