101.
S-t P6tersbourg, се 10 mars 1838.
Il те serait impossible, cher comte, de laisser
partir votre fldble Safonof les mains vides. Il faut
avant tout, que је vous exprime tout le plaisir qne
j'ai 6prouv6 revoir quelqn'un тёте de satisfaire
si complbtement l'int6r6t que је port.e tout се qui
vous concerne. Sous се rapport Safonof пе т'а rien
laiss6 d6sirer. Il а r6pondn аих nombreuses questi-
ons dont је l'ai accab16, de la manibre la plus satis-
faisante. ll пе те reste qu'h vous f6liciter bien sin-
cbrement des succ6s marquants, que vous avez obte-
nus dans ипе circonstance si grave et si crnelle, ainsi
que des t6moignages de bienveillance par lesquels
l'Empereur а su reconnaftre les nouveaux services
que vous avez rendus. Le fait est que Sa Majest6 пе
laisse 6chapper аисипе occasion de chanter vos lou-
anges, et j'ai appris aussi avec plaisir qu'il avait
consenti аи voyage, que vous vous proposez de faire
pour jouir d'un реи de repos aprbs ипе аппбе si ter-
rible et si agit6e. Vous avez trbs bien fait de l'ajour-
ner jusqu'h l'aut0mne. Devant rejoindre l'Empereur еп
Allemagne, j'espbre que rien пе m'empechera d'@tre de
retour ici l'6poque ой vous comptez arriver P6ters-
bourg, et у passer quelques bons momens avec vous,
qui те rappelleront le s6jour d'A!oupka et de Massandra.