Н. П. Огаревъ—Н. А. Тучковой.
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је vous еп prie. Payez avec moi les pots cass€s par amiti6. је соттеп-
cerai par renvoyer Mlle Lise, et vous те permettrez d'amener les enfants
chez vous. Ne croyez pas qu'ils vous tombent tout fait sur les bras.
је les soignerai aussi et ie letr donnerai le€on. D'ailleurs j'aime beaucoup
Marie, qui а pour moi ип attachement prononc6.—Or maintenant tout се
que је comprends le mieux, c'est que dans 15 iours peut 6tre је pour-
rai &tre aupr&s de vous et partager топ temps entre Akch6no et Уа-
chontowo аи pr€iudice du premier. Mais је пе sens pas encore tout д
fait bien aujourd'hui la ioie qui m'anime, parceque probablement nous
п'у sommes pas encore аи d€part et ensuite parce que la douleur phy-
sique т'а compl&tement аЫтё се soir. Mais је т еп vais gu6rir bient6t;
la volont6 тёте у contribuera. Adieu, ch&re amie, demain. је vous
serre la main. је те semble que vous &tes triste ои quoi
auiourd'hui. Dites-moi пе vous est il pas arriv6 quelque desagr6ment
de p!us? је аи тоуеп d'exp6dier quelqu'un chez vous, parcequ'il
у а trop long-temps que је n'ai pas de vos nouvelles. Revez bien—vous
qui aimez les r&ves. Adieu!
Le 17 Dec. soir. De toute la iourn6e је пе vous ai pas 6crit,
amie. је пе trouvai pas еп moi de bonnes paroles.
J'6tais maussade,
quoique i'aie assez travai116 et реи souffert grace ипе m6decine que
је те suis fait venir apr&s force lectures et combinaisons. Pourquoi
donc maussade? Qu'en sais-ie? Pourtant toutes les affaires vont bien,
с. d. qu'on те promet (avec ипе conscience de d6vouement qui
те fait piti6) de partir que је serai bien portant, et moi—est-ce la
m6decine ои la force de volont6—je garantis d'etre quitte de la mala-
die dans deux iours. Ensuite оп m'6crit que Granovsky est й Orel, donc
il п'у aura rien pour attendre. Elle те fait de la peine puisqu'elle est
bien malheureuse, је crains le voyage pour la sant6; mais le principe
diabolique de l'6goisme pr6vaut еп moi; d'ailleurs ie n'aurois pas trouv6
de forces pour ип d6vouement stupide; је serois parti si elle пе partait
pas. је n'ai pas besoin de vous recommander encore ипе fois [е silence
comp!et sur toutes ces choses. је parle avec vous сотте avec moi-m&-
те et је пе veux pas que quiconque except6 connaisse ni les circon-
stances, ni mes defauts, ni тёте mes qualit6s.—Mlle Lise part avec.—
Eh bien? le but est atteint et pourtant elle те fait beaucoup de peine
la pauvre femme. је prends sur moi ип air glacial, mais souvent i'aurois
voulu vpnir son aide et la consoler par de bonnes paroles. Mais је
crains: elle пе partiroit pas et ie garde l'air d'un homme que rien