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Н. П. Огаревъ—Н. А. Тучковой.

Pardon! је suis si content que ie crois que ie deviens de nouveau то-

mantique. је vais 6crire maintenant аих Herzen, et vous de nouveau

се soir. је crains que quelqu'un n'entre et пе m'em@che. ј

е пе sais

се que i'ai, је те sens heureux. Merci, Mlle ConsueUa.

Pass6 minuit. А реи pr&s deux heures et elle vient de те quitter.

Ouf! Vraiment ie пе reste que pour пе pas lui faire de la peine. J'ai

perdu tout fait та m6chancet6 depuis que је sens avec bonheur votye

ai јоиё la chanson du mousse ее le duo.

amiti6 те remplir la vie.

Моп piano est diablement abim6; је пе pouvais jouer сотте ie l'aurais

voulu. Une valse bourdonnait mes oreilles; j'ai tach€ de la mett:-e еп

ordre pour la transcrire et vous l'envoyer. Mais d6cidement је пе puis

faire de la musique quand elle est Е. Malgr6 toute та disposition la

bont6 €а m'enrage. Eh bien! ипе autre fois. Enfin ie suis seul et је

puis librement penser vous et vous Ecrire. Ch&re amie, demain vctre

рёте aura ипе lettre de moi et vous pas. Peut Etre que са vous

fera de la peine, mais је пе pouvais faire autrement; ie vous l'expli-

querai plus tard pourquoi. Cette lettre vous sera remise par Мте S. Аи

moins ie puis еп tout temps compter sur elle que le cachef d'une enve-

loppe de lettre lui est sacr6. Elle viendra donc chez vous et moi раз.

ј'еп souffre et vous еп souffrirez. Mais ie crains ипе r6cidive. Si ie

pouvais rester malade Yachontovo ie пе l'aurais pas craint, mais il

aurait fallu reconduire... et ипе r&cidive се пе seroit qu'une plus longue

s€paration. L'5ge те fait calculateur. Mais si Stillmark vient ces iours ci,

ie viendrai quant тёте. Votre absence est ипе trop grande douleur.

J'ai 6crit аих Herzen, mais ie пе leur ai rien dit de bon. је пе V0'-l-

lais pas trop leur 6crire, је tenais plut6t avoir ипе lettre d'eux et

envoyer Natalie la feuille de lierre.—Comment? Mlle Michel revien??

ie ferai diablement de l'opposition.

Сотте i'6tais еппиуё cette soir6e. је voulais penser vous et оп

m'emp6chait. il у а еи des lettres. Une lettre de la soeur de Мте S.

elle. Elle а voulu те la lire. Imaginez vous que се пот bourdonnait

encore agr6ablement mes oreilles par habitude, mais pas ип sione

d'6motion. Quand quelque chose est termin6 еп moi—c'est sans traces.

је suis content de moi sur се chapitre. Mais n'est се pas ипе s&che-

resse de coeur? Non, поп! је n'ai pas de s6cheresse de coeur. Кеп

loin de Е! Се n'est que la capacit6 de la n€gation. lmaginez vous

que la lecture de la lettre m'ennuyait—tout simplement.

Vous те demandez се qu'il faut donc pour топ bonheur?—Vivre et