Н. П. Огаревъ—Н. А. Тучковой.
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Dans l'avant-soir&.
J'ai pass6 toute la ioum6e аи piano. И parait
•qu'effectivement i'en ai 6t6 s6vr6 trop long-temps. J'ai dechiffr6 ип tas de
notes; la sonate еп fis-moll, la sonate еп D, l'andante de Thalberg, la
.sonate еп C-moll et la chanson du mousse. је redeviens reveur. Моп
livre reste ouvert sans que је lise; la science пЪссире pas la реп“е.
је n'existe que dans la musique. Encore si ie savais manier l'instru-
ment! Eh! qu'est-ce que cela fait? је iouis—et voilh. Demain је vous
verrai. је пе veux pas attendre iusqu'i apr&s demain.
Minuit. Pauvre amie! votre lettre те d6sole. Que faire? comment
•vous rendre le courage? је те serais d6chir6 еп mille morceaux si
cela pouvoit remedier. је sais се qui s'est pass6, quoique Мте S. т'а
pri6 de пе pas vous dire qu'elle т'еп а fait part, mais cela пе fait rien.
enrage. Comment? тёте та triste intimit6 vous sera 0t6e peut-&tre.
Еп се cas j'aime moi-m&me tout aussi bien mourir. Mourons ои fuyons.
Де pr6f&re le dernier. Vous n'avez rien craindre de moi; је vous
amenerai chez Nathalie H.—Le sommeil те fuit. је voudrois vous 6crire
et ie пе le puis. J'enrage!—Demain ои plut6t aujourd'hui је serai chez
vous et peut-&tre que ie n'aurai pas le temps de vous parler seul,
аи moins j'aurai le temps de vous donner ces quelques mots. Apr&s
tout pourtant peut-€tre que le cas n'est pas aussi grave que ie те
le repr&sente et que les choses rentreront аи moins dans l'ordre habi-
tuel. Et puis tristes ои gais nous resterons nous consoler r6cipro-
-quement et le bonheur n'est pas impossible. Du moins pour moi се
sera tout.—Pauvre amie! j'enrage et vous souffrez, et quand ј'у pense
i'enrage encore plus.—R6pondez moi, dites moi се que vous voulez faire,
је suis toujours vos ordres, que votre d6cision serait in6vitable.
Mais ie пе vous rends pas la parole et је vous renouvelle la mienne
plus que iamais. Adieu! ie veux partir demain aussi-t6t possible.
Le 26. Bonjour, ch&re Mlle Consuella. је те reveille ип реи tard.
Де т'еп vais m'habiller, d6jeuner et partir. је vous verrai donc!
[Переводъ.]
24-го, вечерь [дек. 1848 г.)
Одинъ! одинъ! понимаете ли вы, милЫй другъ, весь СМЫСЛЂ этого
слова? Это огромно! это свобода! — Однако, день испортили;
прЊхали Маршевъ и Рейнеръ; потомь Надежда Жемчужникова. ДВти
мн» мало мьшали, потому что кь дьтямв у меня есть нвжность, я