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С.-Петербургъ, 13 октября 1788.
П те tardait, топ cher comte, de vous savoir hors de la
J'ai еи enfn la satisfaction de l'apprendre l'arriv6e
de Voucassowitch, qui т'а remis la lettre dont vous l'avei
•charg6 роит moi. Quoique j'eusse soupqonn6 ипе partie des d6s-
agr6ments que vous deviez 6prouver 1), је vous avoue сереп-
dant que је пе .les portais диете аи poillt ой vous те les d6-
peignez. Vous пе doutez pas, топ cher ami, que -је пе les aie
ressentis avec cet int6r&t, qui m'inspire ипе vraie et bonne ami-
ti6 telle que је vous la porte. Gr5ces Dieu votre f5cheuse
position est fnie, et votre bon esprit va fxer toute votre atten-
tion suT le pr6sent et l'avenir. C'est sur ces deux 6poques que
vous те demandez des 6claircissements, et је vais vous les don-
пет avec cette franchise et cette efusion que vous avez droit
d'attendre de се sentiment, dont је fais profession envers vous
avec tant de sinc6Tit6. Је те permettrai cependant ип petit
retour sur le-pass6, et cela uniquement роит satisfaire. 1а си-
riosit6 que vous devez atoir sur la dont а 6t6 envisag6
ici le dernier ассе de votre еп Subde 2).
Lorsque је vous ai marqu6 рат le courrier porteur de votre
permission de quitter Stockholm 3), qu'on а 6t6 parfaitement
satisfait de vos d6marches, је parlais d'aprbs та conviction et
celle des personnes les plus sincbres. Le sufrage de la Souve-
raine 6tait aussi d'accord avec leur opinion. Mais il s'est trouv6
des esprits ahuris de l'6\tnement, qui trouvaient que vous auriez
ри fxer (?) la et pr6venir ои du moins retarder l'ex-
plosion 4). Le Capitoul (sic) 5) 6tait la t&te de ces derniers.
Entre autres travers il s'imagine que certaines formes, certaines
paroles mielleuses et r6serv6es sont capables de faire changer:
les r6solutions les plus m6dit6es et les plus d6cid(5es. Il vous
b15mait surtout d'avoir remis ипе note sign6e, tandis que l'auto-
risation que vous у aviez dans ипе de vos d6p&ches а 6t6 то-
1) Объ' обстоятельствахъ графа Андрея Кирилловича изъ
и о его на пути въ см. 11I, стр. 107—109. Б.
2) В±роятно р•Ьчь пдеть о записки, представленной Разумовсњимъ швед-
сому правительству.
3) Литвиновъ, см. ПЛ, стр. 104. Б.
4) BH11Maaie PocciH было обращено всец•Ьло на и потому разрывъ
съ считался не дароыъ опаснымъ См. мое соч. о войнгЬ
1788—90, стр. 36 слы. Б.
5) Не о Безбородк±-ли идетъ р±чь? Остерманъ въ то время не имеЬлъ
Б.