— 198—
quera de l'humeur sur ип arrangement, dont l'utilit6 роит elle
n'est encore qu'en perspective. Tt1chez de la calmer et, s'il le
faut: faites-lui entendre, que sans elle rien de tout cela пе serait
arriy6. Еп efet vous vous rappelez, que c'est elle qui nous еп
а fait la ртеп•йёте ouverture; c'est elle qui nous а press6s de
consentil' cette mesure сотте la seule qui peut et soulager
les embarras actuels et pourvoir сеих de l'avenir. Il se pour-
rait, qu'elle se recri5t sur la dont la chose а 6t6 соп-
duite, sur le реи de confdence de notre part envers elle et aussi
sur l'6normit6 des portions. Mais vous 6tes еп fond de r6criminelT•
avec toute sorte d'avantages. Vous pouvez lui repr6senter еп toute
v6rit6, que sa marche vis-h-vis de . nous п'а pas 6t6 поп plus.
marqu6e аи coin de la confance et de r6gularit6. Elle nous jetait»
еп avant ипе proposition g6n6rale, пе discutait les d6tails qu'avec
la соит de Berlin, sans daigner nous dire ип mot sur се dont
elle convenait avec celle-ci, et, еп ип mot, elle avait l'air de
vouloir exiger de nous, que nous attendissions aplts tout се qu'il
lui plairait d'ordonner et que nous nous r6glassions еп cons6-
quence. От, vous connaissez notre ton d'i pr6sent; il est incom—
patible avec се sous-ordre, auquel оп pr6tendait nous subordonner.
La part que nous nous faisons est ип реи forte, ј'еп соп-
viens, mais elle пе pouvait 6tre autre. Il пе s'agissait pas роит
-nous de дадпет quelque chose, car nous п'еп avons диёте besoin•r
mais il s'agissait de Ћхет ип 6tat de choses qui nous procuAt
ипе sTet6 stable et l'abri des Avec ипе pareille•
vue il п'у avait pas morceler. Nous avons voulu 6tre sirs et.
des Polonais et des Turcs la fois et n'avons pris que се qui
6tait indispensablement n6cessaire роит се double objet
Vous pourrez observer aussi, que се que nous r6unissons
l'Empire du c6t6 de l'Ukraine 6taient des provinces, qui еп fai-
saient anciennement partie, qu'on у professe la тёте religion,
qu'on у parle la тёте langue, que chez nous, et que quoique
la part de la Prusse soit assez forte et celle qui doit naturelle-
ment faire le plus de peine l'Autriche, il s'en faut cependant
de Ьеаисоир que la possession lui еп soit aussi assur6e que nous
l'est la n6tre, рат la raison des• qualit6s contraires, que ces deux
acquisitions r6unissent еп elles; l'une 6tant tout4-fait naturelle et,
роит ainsi dire, et l'autre 6tant forc6e et 11&ётодёпе;.
que par cons6quent, si l'agrandissement actuel de la Prusse fait.
1) IIpncoeXLIIHeHie кь Россћт Волыни, Подолй[ п части Литвы. Б.