ИРЕЖВШ ГОСУДАРСТВ. Учрвждквш.
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ј'еп serai plus mch6 роит lui que роит moi, parce qu'il res=
tera toute за vie incapable, еп d6daignant de s'instruire раг
les congeils et l'exp6rience de сеих qui savent plus que lui
et qui dans les discussions qu'ils auraient eues ауес lui, lui
auraient donn6 des lumil)res qu'il n'acquerra jamaig dans son
bureau, entour6 de ses commis. Quant moi, се n'est ni
lui ni аиспп de vos ministres que је sers; c'est vous et та
Patrie, Sire! Ainsi аисипе consid6ration de haine ои d'amiti6
que је puis obtenir des ministres пе pourra innuencer та
manibre de servir et те faire taire, quand је vois ип mal
qui se fait dans l'6tat.
Pierre le Grand avait ип Conseil. Sous le rbgne de l'Im-
p6ratrice Catherine 1 il у avait aussi ип Conseil. Sous се-
lui de Pierre il у avait ип Conseil sous le titre Тайный
Верховный Совјтъ. Sous celui de l'Imp6ratrice Аппе се
Conseil s'appelait Conseil du Cabinet. Du temps de l'Imp6-
ratrice Elisabeth, се Conseil s'appelait Dana
tous сед Conseils, sous quelque appellation qu'ils fussent,
les afair& politiques 6taient sp6cialement discut6es еп pr6-
sence du Souverain ои dans son absence; c'est aprbs cette
discussion qu'elles lui 6taient soumises pour avoir доп арро
bation. Toutes les d6peches des ministres russes аи dehors,
tous les protocoles des conf6rences que le ministre du d6parte-
ment des afaires 6trangbres avait avec les envoy6s des аи-
tres cours, les notes qu'ils lui remettaient, tout, еп ип mot,
6tait lu, examin6 et discut6; et c'est еп cons6quence de cel
ехатеп et de l'approbation du Souverain qu'6taient prises
les r6solutions sur се qui devait etre dit ои 6crit еп r6pon-
se й toutes ces communications des ministres 6trangers ее
еп r6ponse аих rapports des employ6s russes audehors.
Cet nsage, constamment suivi, п'а 6t6 interrompu que реп-
dant les cinq premibres ann6es de la feue Imp6ratrice, et
elle s'en est bien repentie: car s'btant accoutum6e пе trai-
ter les afaires politiques qu'avec le feu comte Panin, oncle
de l'actuel, qui, ayant fait faire l'alliance avec la Prusse»
s'attacha tellement son ouvrage qu'il se persuada que le