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bouleverser cette partie du globe; que, quant l'6lectorat

de Hanovre, son 6vacuation пе peut jamais etre stipu16e

сотте ип 6change pour des restitutions des isles et bati-

mens pris sur les Franqais; que le roi пе se permettra jamais,

aprbs avoir течи tant de preuves de zble et d'attachement de

ses sujets dans la Grande Bretagne, de mettre leur bien et

lenr sang dans la тёте balance avec ses domaines allemands,

et leur faire croire се qu'il п'а jamais ри avoir dans son

ате, qu'il les sacrife й des int6rets 6trangers се pays.

La lecture du projet de sa rbponse 6tait souvent inter-

rompue par тев rbclamations et par les explications qu'il те

donnait. Је loi demandai qu'est-ce qu'il entend par cette

phrase de la r6ponse, ой il est dit: оп doit insister sur

la possession permanente de l'isle de Malthe,

moins qu'on пе puisse fournir des s0ret6s пои-

velles et efficaces роит l'ind6pendance de la Hol-

lande, de la M6diterran6e et du reste de l'Europe?

11 те r6pondit que, quelque importante que soit la posses-

sion de l'isle si fr6quemment cit6e, la s0ret6 de l'Angleterre

dans воп yoisinage imm6diat est encore plus importante; que

la Hollande . sera toujours province franqaise tant que la

France possbde les Pays-Bas, et que si elle veut faire le

sacrifce d'abandonner la Flandre et le Brabant et r6tablir

1'ancienne de се c0t6, l'Angleterre, se trouvant dans

ипе s0ret6 plus solide, sacriferait de son c0t& la possession

de Malthe; саг, quelque grand que soit l'int6ret de conserver

l'ind6pendance de la M6diterran6e et du Levant, l'ind6pen-

dance de la Hollande est encore plus n6cessaire й la Grande

Bretagne. Је lui ai dit се sujet, qu'il 6tait impossible qu'il

puisse croire sbrieusement cet acte de g6n6rosit6 de la

part du gouvernement franqais. Је suis parvenu avec peine

faire changer plusieurs paragraphes qui m'ont рати incon-

venables; •quoique avec diTcult6, il s'y preta pourtant. Mal-

gr6 ceci, l'ensemble de cette те d6plut souverainement;

car .il restait visible qu'on пе comprenait pas ici l'intention

amicale de V. М. 1-le. C'est pourquoi је le priai de т'ехетр-