успвхъ ПРЕДСТАВЛЕКIЙ ГРАФА С. Р. ВОРОНЦОВА.

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0ctobre п. s., је n'btais pas sans appr6hension la та-

nibre dont vous pourrlez la recevoir, Sire; car је convenis

еп moi-m6me qu'elle 6tait peut-etre trop hardie, et qu'ayant

des ministres et des conseillers moins inhabiles et plus ех-

p6riment6s que moi, се n'6tait pas moi. avec топ реи de

talent et dans l'610ignement ой је те trouve, donner des

avis V. М. 1-le. Les consid6rations qui m'excitaient cette

libert6 que j'ai prise, sont: que souvent оп peut voir plus

distinctement de loin toute la sym6trie, les beaut6s• ои les

d6fauts d'un grand 6difce, que si l'on 6tait tout prbs de ва

base, et que, repr6sentant sur dif6rens objets, quand il п'у

еп aurait еи qu'un seul ой j'aurais ри rencontrer juste, је

faisais ипе chose qui n'6tait pas• inutile аи service de V. М.

I-le, parce que vous l'auriez d'abord aperque, Sire, et ар-

prouvant sur се point l'observation que је prenais la liber-

t6 de faire, vous m'auriez excus6 sur les autres points ой

j'aurais ри те tromper, entrafn6 par le zble le plus pur роит

votre service et celui de l'6tat, qui де peuvent jamais etre

s6par6s entre еих.

J'6tais dans се doute, et j'attendais la r6ponse avec ипе

impatience тё16е d'appr€hensions, quand la lettre de V. М.

I-le du 31 0ctobre, apport6e par le chasseur Wunsch, еп те

consolant, а efac6 toutes mes craintes.

La bont6 avec laquelle vous avez daign6, Sire, recevoir

mes repr6sentations, l'indulgence avec laquelle vous avez

daign6 entrer еп discussion avec votre sujet, les raisons чие

vous avez bien voulu a116guer pour m'expliquer plusienrs аг-

ticles dont j'ignorais le but par le d6faut de communications

que је пе recevais pas du ministre de V. М. I-le, seul diri-

geant alors les afaires p6nbtrent de la plus

vive reconnaissance, et те confrment се que m'bcrivait, il

у а quelque tems, ип ami: „Nous avons enfn ип Empereur

„qui, сотте Pierre l-er, aime les discussions, regoit avec

„bont6 les repr6sentations et 6coute avec patience les оЬјес-

„tions qu'on lui fait; саг feue l'Imp6ratrice, toute bonne et

„indulgente qu'elle 6tait, n'aimait диёте les discussions, quand