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depuis quelques jours се dernier т'адасе et те fait quelques

politcsses, quo је recois assez froidement рамсе qu'il est ип

coquin. Vous savcz, cher cumte, qn'il те тёпаде роит

та place. Le hibleur nt'a cont6 que Dorjavine а (lonnb се

beau projet dont је vous ai par16 ci-devant, que selon 'Tro•

schinsky еп fort m6contcnte, qu'elle lni а

fait dirc de пе plus se lneler dcs afaires de la dnuane d'ici,

que le пе lui а pas signifi6, mais qu'il а dit аи

vice-gouverneur. Cela fait douter de la chosc; j'ai fait

des qucstions g6n6rales 'froscl)insky, qui т'а dit qu'il п'а

pas et6 question de la douane (Tici,

rnais qu'i l'Fgard de la

position de Derjavine, clle n•est pas gracieuse, et qu'il п'аи-

rait jaInais voulu se trouvcr dans ип cas pareil.

ll у avait ici ип petit bal l'occassion Ди jour de nais.

sance du grand-duc Constantin. Аи beau milieu de la danse

la princcssc Galitzine, Sophie, vint s'expliquer avec la

grande-d-sse Elisabeth sur се qu'eile а appris que son altesse

irnpeiriale la critiquait et se moquait d'elle, voulant avoir

raison sur tout ceci. La g-de d-sse embaras.s6e s'adresse

ses deu.x soeurs. Celles-ci r{pondent qu'elles пе pcuvent pas

lui arrive des choses e.xtraordinaires

la justifier, puisqu'il

vis.i-vis d'elles memes, что она мудре на. Vous avou-

erez que c'est ип bel 6loge des deux soeurs. Моп ё1ёу•е,

par impaticnce, а racontb cela plusieurs de ses cavaliers,

еп voulant cependant que је пе dise rien аи дёпёта). Vous

sentez fort bien que је n'ai pas tenu parole; j'ai raconte

cctte а.и дёпёта1, qui, aprt>s l'avoir apostrophb de folle,

је crois, charm{ d'exiter cette explication avec le

Etait,

Grand-Duc, ратсе qu'il la prot6ge; m:lis је suis as.sur6 que

est аи fait de cette histoire, puisque cela s'est

passb sous ses уеих, et qu'il у еп avait tant de t{moins.

Cela тп'а rappellt; ces explications ои plut6t ccs sorties des