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qui est la сатрадпе. La courtisane а gard6 la chambre
роит vraie ои fausse maladie; peut-&tre еп savait-elle d€ji
quelque chose. Elle est de plus afHig6e de la mort de m-lle
5Ке.т"и а я, mari6e m-r le vice-amiral Ханыковъ qui
«;tant avec ипо Hotte la reide de kronstadt, sa fenune v
vint et le pria avec instance de пе pas partir, mais voyant
qu'elle пе pouvait naturellement rien obtenir, elle le pria
de la laisser роит ип moment seul. Profitant de cet instant,
elle s'est pr6cipitge d•MlS la mer et se поуа. Оп pr6tcnd
qu'elle а perdu l'esprit, et que cette manie dans la
famille.
Је erois aussi que l'intrigante est assez touch6e du d€-
sastre du c-te Golofkine. qui пе para1t plus la cour, de
тпёте que de la c-sse Golovine qui дадпе du terrain. Celle-
ci а din6 la petite table, et quand nous nous retirions,
l'Imp6ratrice а dit: „Је crois que la c-sse Golovine doit
vous suivre aussi: passez, madame, passez“. Cette comtesso
а des talents; elle et nl-r 'l'olstoy chantent souvent avec la
Grande-Duchesse, qui а ипе voi.x d'ange.
Il у а souvent des concerts la cour, ой toutes ces da-
1nes chantent. Аи reste .је те souvicns de cette comtesse
(lu tems du feu prince. C'est son mari, је crois, qui doit тс
remplacer ип jour; il cst fait роит cela. ayant as.sez l'esprit
de cour, et роит mentor le grand-chambellan son onclc. Il
est арриуё рат le c-te. Zoubof, qui пе те traite plus si
bien depuis quelque tems. J'ai 6t6 ипе. des fbtes chez lui,
саг је п'у vais jamais les apr>s-d1ners. Autrefois il те fai-
sait asseoir et те parlait lnais cette fois il пе т'а
pas salu6. Il est vrai qu'il а et€ lire des paperasses, et
que је n'ai pas еи le ten)S d'attendre. Le g6n6ral m'assure
qu'il а pris [е ton du feu prince, et que les дёпётаих еп
chef sont debout devant lui, mais cela пе те console pas.
Cependant је те restiendrai п'у aller que les matins des