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J'ai vu m-r Markof pendant la messe dans la столовая

de l'Imp6ratrice. Il voulu s'expliquer avec moi sur vous

еп commengant par demander de vos nouvellcs. Је vous assure

qu'il а 6t6 сотте ип homme qui attend ип malheur. Il а

balbutib, ct avec tout son esprit il parut si embarrass6. Ses

discours roulaient sur се qu'il пе vous avait pas bcrit de-

puis longtemps ои plut0t sur la cessation de votre c.orres-

pondance, que c'6tait lui qui еп est fautif, mais que cela

devait etre attribu6 ип autre homme, et qu'il п'а jamais

cess6 de vous etre attach6. Et notez que cela 6tait devant

plusieurs et qu'il €tait dans ип cmbarras qui faisait piti6,

sa physionomie d6mont6e, il changeait (lc couleur, се qni,

сопипе vous savez, est difticile, puisqu'il n'est jamais rouge.

Је rbpondi$ еп termes g6n6raux que les anciennes connais-

sances se renouent par des explications, que pendant топ

s6jour Moscou је n'ai rien entendu sur lui: до Р'Ьчи ие

дошло съ вами. Cela а rest6 li. Il те paralt que sa соп-

science est timort;c. Vous sentez fort bien, топ cher comte,

qu'il serait fort imprudent de та part d'entrer dans qucl-

ques d6tails sur votre ancienne liaison avec lui; је parus

donc ignorer qu'il у avait entre vous quelque mbsintelligen-

со. Il те semble de tout ceci qu'il n'est plus bien chez le

comte Z., се que је remarque aussi par la conduite souple

dc son prot6g6 Golovine. сотте tout cela change, mais

l'honnete homme reste toujours le тёте.

Le g6n6ral politique; il appr6hende que је пе lui еп]ёуе

sa place la cour. Quelle folie! Et surtout que та future

пс s'insinue la petite cour. Il т'а dit qu'il est probable

qu'on пе la • laissera pas loger аи Palais Taurique, mais

qu'il faut voir, tout s'arrangera, c'est le temps qui dbcide-

ra; је lui dis que је пе pense pas tout cela, qu'elle n'est

pas faite pour la соит.