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l'Autriche; је пе parle plus de la Prusse, qui пе peut
plus avoir de volont6, 6tant devenue tout-bfait nulle.
Quelqu'un т'а dit qu'en cas de guerre avec Вопа-
parte (car оп regarde сет сотте ип cas possible,
quoique pas probable) оп а l'id6e de sortir de nos
frontibres sans attendre l'attaque, de commencer par
l'ofensive. C'est l'id6e la plus fausse et la plus mal-
heureuse qu'on puisse avoir: l'ex6cution sera suivie des
r6sultats les plus funestes. C'est роит s'6tre 610ign6 de
ses magasins, d6p0ts et ressources, qu'en s'avangant
hors de la frontibre que МасК а ruin6 la belle •et for-
midable confCd6ration de l'ann6e 1805. C'est pour etre
sorti de ses frontibres que le roi de Prusse perdit еп
Thuringe prbs de 16na son arm6e, les deux tiers de
ses 6tats et son ind6pendance. Bien loin d'avancer ои
de rester sur la lisibre de son pays, il aurait aban-
donner ипе partie pour conserver l'autre et regagner
aprbs се qu'il abandonnait роит le moment; il aurait
dt concentrer la totalit6 de son arm6e la rive orien-
tale de l'Oder, faire ипе guerre d6fensive de chicane
et prolonger les op6rations l'arriv6e de nos se-
cours, aprbs quoi, devenu sup6rieur еп nombre, Cviter
encore les batailles, hara.sser l'ennemi et пе se d6cider
eombattre que quand il aurait еи l'avantage se mieux
calcu16. Nous avons fait la тёте imprudence quand
aprbs l'an6antissement de l'arm6e prussienne et la perte
de Sttetin et Custrin nous nous sommes avanc6s pour
combattre 6parpi1l6s аих environs de Pultusk; il пе
fallait plus songer la Prusse qu'on пе sauvait pas
par ип si mauvais plan d'op6ration. Оп пе pouvait
la sauver qu'en sauvant la Russie тёте, еп trafnant
la guerre еп longueur, еп ramassant toutes nos forces
sur la rive orientale du Ni6men. Rien n'est plus fatal