mille, dont la moiti6 6tait malade. Sa cavalerie, qui
6tait de dix mille chevaux, n'est retourn6e qu' avec
moins de trois mille; les autres revinrent pied.
Si оп veut sortir de nos frontibres, tout est perdu.
Si оп veut s'6parpiller et tout d6fendre, оп пе d6fendra
rien, et tout sera encore perdu. J'espbre que се n'est
pas l'imb6cile Roumantzof qui fera le plan de la сат-
радпе; mais que се sera le ministre de la guerre m-r
Barklay-de-Tolly. Је пе le connais pas, mais j'entends
dire beaucoup de bien de son savoir militaire; ainsi
j'espbre qu'il imitera, поп МасК, поп l'archiduc Charles,
поп le duc de Brunswick qui avait perdu la t6te, mais
qu'il imitera Pierre-le-Grand qui, concentrant toutes
ses forces, n'eut pas la vanit6 ignorante de croire qu'il
est honteux de se retirer. Quand par des retraites
habiles оп епдаде l'ennemi s'bloigner de ses d6p0ts,
quand еп gatant les routes et entourant l'ennemi рас
des troupes 16gbres оп le r6duit la famine, quand оп
пе fait les retraites que pour mieux d6truire celui qui
veut nous d6truire, il est beau de se retirer. Il faut
absolument avoir 20 mille cosaques, car c'est еих qui
doivent afamer L'ennemi et le faire mourir de froid
pendant l'hiver, еп brMant les villages de ses canton-
nements. Је d6sire que les Frangais passent ип hiver
еп Russie сотте Charles ХП passa dans la Petite
Russie l'hiver de 1708—1709. Cet hiver fut plus fatal
аих Subdois que trois batailles perdues; c'est се qui
атепа apr6s 1eur destruction Poltava.
Је vous 6cris роит la premibre fois sur les afaires,
et се n'est que parce que cette lettre sera remise еп
toute par le ministre de Portugal Longuinof,
qui vous envoye mes lettres par des courriers et des
0Tciers qu'il connaft.