Bonaparte qu'une guerre longtems continu6e loin
de son pays, de ses d6p0ts, de ses recrues. Nous
aurions ри avoir 150 mille hommes bien approvisionn6s
et Bonaparte manquant de tout, surtout si оп avait,
сотте оп pouvait alors, et qu'on peut avoir quand
оп veut, 20 mille cosaques qui infestent les Hancs et
le dos de l'ennemi, qui lui couperaient toutes ses сот-
munications, qui intercepteraient ses convois, ses cour-
riers, et si Bonaparte malgr6 cette manibre de lui
faire la guerre (seule manibre qui lui est d6sastreuse)
aurait •6t6 encore trop sup6rieur еп nombre, il fallait
avoir la prudence de se retirer реи реи, choisir de
bonnes positions et еп l'610ignant davantage de ses
ressources, de secours de toute espbce, lui аидтеп-
ter les d'avancer еп d6truisant les ponts,
les chemins assez mauvais par eux-mames,
imiter enfn la belle сатрадпе d6fensive de Pierre-le-
Grand contre Charles XII еп 1708, сатрадпе qui
pr6para pour l'ann6e suivante le succbs de la bataille
de Poltava, ой fut enterr6e la gloire de cet Alexandre
du Nord et qui r6duisit la Subde l'6tat le plus mis6rable.
La тёте faute а 6t6 encore faite par се pauvre archi-
duc Charles dans la dernibre lutte de l'Autriche contre
le Corse. Се prince, qui а еи ипе r6putation usurp6e,
п'а que du courage sans talent,a fait tous les plans de
cette sotte ouverture de сатрадпе, voulant 6tre agres-
seur de trois c0t6s la fois. L'archiduc Јеап, son
frbre, avec 60 mille hommes, entra еп Italie, l'archi-
duc Ferdinand, son cousin, partit avec ипе arm6e de
la Galicie pour conqu6rir le duch6 de Varsovie et lui-
тёте passa l'Inn роит entrer еп Bavibre et aller
la rencontre de l'ennemi, ой, aprbs avoir 6t6 battu, il
fut соирб de Vienne, dont les Franeais se rendirent