— 134 —

67.

P6tersbourg, се 9 sept. 1803.

Do retour icy depuis le 4, Paul s•est rendu tout de

suite chez m-r le chancelier votre frbre, et је l'ai suivi

le lendemain. Il а permis Paul de fr6quenter sa chan-

cellerio et d'y lire les d6pOches, аи тоуеп de quoy il

verra le, tableau g6n6ral des afaires, et sera аи сои-

rant avant son d6part d'icy. А топ retour, j'ai trouv6

les deux exemplaires du роёте de l'abb6 Delille que

vous m'avez fait exp6dier par la maison Bonnard, et

је les ai remis Paul, qui pourra peut-etre avoir l'a-

vantage de les pr6senter lui-m@me.

Jamais personne п'а 6t6 capot сотте Paul lorsque,

courant dbs le lendemain de son arriv6e pour embras-

ser le c-te Michel, il l'a trouv6 pa.rti le jour

pour la G60rgie, projet dont il n'avoit pas le moindre

vent auparavant. Јо sgavois bien qu'ils avoient 6t6 tNs-

li6s Londres; mais је croyois que les n6uvelles lia.i-

.sons que le c-te Mic.hel avoit contract6es icy, ипе lon-

дие absence, et le caractbre fi•oid dont il а l'apparen-

се, l'auroient be,aucoup atti6di роит топ fils. Point du

tout. C'est de part et d'autre le тёте d6sir dTtre еп-

semble, la тёте сопйапсе. le тёте abandon de rumi-

ti6, si (loux роит qui sg,ait le gotater. Paul est аи (l6s-

espoir cette impulsion du comte, qui le

prive, d'un bonheur sur lequel il avoit compt6.

Dimanche pass6 il а rencontr6 par hasard le јеипе

Harris, et tout de suite ils ont fait ensemble, la partie

(l•aller voir 0ranienbaum et Cronstadt. Le

јеипе Harris est parti роит Moscou le lendemain de

leur retour; il reviendra ensuite icy, et j'espbre qu'a-