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Monrepos, се 23 sept. 1806.

Се cher comte Michel! Сотте il nous а agr6able-

ment surpris! M-r Longuinow, qui avait pass6 chez

nous quelques •jonrs auparavant, nous l'avoit аппопсб,

mais аи moins de dix jours plus tard. Et jeudy pass6

le tont d'un соир аи milieu de nous, et assailli

de cris de јоуе et d'embrassades tout autant que vous

pourriez l'Mre vous-m@me. Avant que d'entrer Vy-

borg il s'est d6tourn6 pour nous troyver, а caus6, s'est

promen6, а (Ппё avec nous, et nous а quitt6 ensuite

роит poursuivre sa route et combl6 de nos voeux et

de nos b6n6dictions. Il 6toit еп parfaite sant6, et је

vous prie d'assurer mademoiselle sa soeur que, malgr6

l'6chaufement du voyage, је пе lui ai trouv6 dans

tout le visage que deux petits boutons presque imper-

ceptibles. Tout се que vous те dites de lui et tout се

que т'а dit de lui son ami si chaud, топ fls, поп-

seulement s'est v6rif6 dans la conversation que nons

avons еие ensemble, mais је trouverois encore bien

des choses ajouter l'610ge modeste que vous т'еп

faites. $espbre, рат amour роит le pays, qu'on пе le

d6g00tera pas du service, et qu'il fera ип jour le bon-

heur et la gloire de ses compatriotes.

L'incertitude ой nous sommes encore sur votre suc-

cesseur, le bruit тёте qui court que le comte Stro-

gonow, аи grand regret de Paul, vient de se d6mettre

des afaires et qu'il sera remplac6 par ип autre mi-

nistre ad-interim qu'on пе потте pas encore, mais

duquel Paul pourroit bien пе. pas s'accommoder si bien

que du comte, tout cela те tient encore еп suspens

sur le sort de Paul.