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P6tersbourg, се 18 (30) mars 1808.
Les occasions de m'entretenir avec vous deviennent
si rares, топ cher seigneur, que је n'ai garde (l'en
laisser 6chapper аисипе, тёте аи hasard que cette
lettre пе vous trouve plus Londres, dont оп m•as-
sure que vous partirez la fn d'avril. Depuis quelques
mois nous nous sommes bien souvent transport6s
Londres, та femme et тоу, pour assister аих fianc.ail-
les, la порсе, et роит prendre part аи bonheur de
cette c,hbre comtesse et аи v0tre. De l'autre c0t6, nous
vivons dans des inquibtudes mortelles: depuis trois
grands mois pas ипе ligne de Paul. Sa lettre
est du mois de de;cembre, dans laquelle il nous аппоп-
coit qu'il nous bcriroit encore avant de quit,ter ТАП-
gleterre. Mais cette lettre пе nous est jama.is parve-
пие, quoique m-rs Benkendorf et Pahlen ayent pass(.
encore par la Suc\de depuis cette 6poque. Tromp6 dans
топ attente, је suis venu icy еп f6vrier et, m'adres-
sant m-r le ministre, је viens enfm d'obtenir de lui
fassurance que toute la mission est arriv6e Paris.
Cependant pas ипе ligne de Paul, point de notice sur
le tems qu'il restera еп France, sur celui il arri-
vera, sur le chemin qu'il prendra; pas ип: „је те porte
bien“, qui nous int6resseroit plus que tout le reste. Le
bon m-r Rogerson s'est mis dans la tete que. Paul aura
rest6 Londres encore aprbs le d6part de m-r Alo-
p6us роит tenir la couronne аи mariage. J'espbre qu'il
aura еи cette satisfaction encore avant cette bpoque.
J'apprends que le bon r6v6rend m-r Smirnow est rap-
pel6 aussi. M-r Gouriew а fait son possible роит d6-