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Monrepos, се 18 octobre v. st. 1804.
Depuis quelque tems, топ cher seigneur, j'ai fait
passer рат топ fls tout се que j'avais vous dire, ји-
geant cette manibre plus commode роит vous, qui n'ai-
mez pas 6crire. Је пе r6siste cependant pas aujour-
d'hui la tentation de vous adresser celle-ci direc-
tement, tant par le besoin que је те sens de repren-
dre ипе fois ипе conversation qui т'а toujours fait
tant de plaisir, que par l'obligation que vous m'avez
impos6e de vous remercier de la nouvelle marque de
bont6 que vous avez donn6e Paul еп vous int6res-
sant son avancement; mais surtout роит vous t6-
moigner la joie que nous ont faite та femme et
moi les bonnes nouvelles du comte Michel, dont les
gazettes pr6conisent la valeur, et се qui m'int6resse
bien moins, l'avancement. L'estime publique sans тб-
compense du Maftre т'а toujours paru la plus flatteuse,
car оп пе parvient соир sor la premibre que par
се qui est vraiment louable. аи lieu que de petites те-
n6es obtiennent souvent la seconde аи d6savantage
тёте du vrai m6rite.
Је пе saurais vous dire combien j'ai 6t6 content et
de la manibre dont notre Empereur s'y est pris avec
vous, pour vous faire rester plus longtems votre
poste, et de celle dont vous у avez r6pondu. Dans ипе
lettre que j'ai 6crite топ fils il у а quelque tems,
је llli ai t6moign6 топ d6sir, toujours subordonn6
votre approbation, de lui voir quitter l'Angleterre еп
тёте tems que vous, non-seulement рас се qu'il у
aura fait ип s6jour assez consid6rable, mais aussi