5.
Кь графу Александру Роиапвичу.
Francfort, le 10 (21) mars 1783.
Cette lettre, qui n'est qu'une r6ponse celle que
vous avez сопббе pour moi m-r Thire, attendra le
retour du courrier de Paris et vous parviendra Dieu
sait quand. La lenteur avec laquelle је mejusti6e doit
vous avoir d6j& fait croire que vos reproches tombent
faux.
Sans examiner, топ cher ami, s'il n'6tait plus па-
turel que votre сопйапсе еп moi vous etit emp6ch6
de jamais croire que је pus devenir girouette, је vous
rends grace du mouvement d'amiti6 qui vous а pous-
s6 те redresser et те donner des renseignements
propres те retenir аи bord d'un pr6cipice qui, la
v6rit6, n'6tait pas sur топ chemin; mais c'est се que
vous пе pensiez pas.
Је confesse qu'il m'est assez dure d'6tre 0blig6 de
faire ипе profession de foi аи meilleur de mes amis,
qui devrait те connaftre et savoir та pens6e mieux
que је пе la puis dire; mais епбп il le faut.
Је pense et је penserai longtems que des deux li-
aisons celle de la cour de Vienne est la plus avanta-
geuse pour notre empire. Cet avantage est fond6
dans la nature de la chose. La position des pays, leur
puissance respective, еп Asie ип ennemi соттип, еп
Europe аисипе occasion essentielle d'avoir des int6r6ts
crois6s, tout semble montrer 6videmment l'avantage de
се systbme sur celui qup l'on а suivi pr6sent.
Mais се qui у ajoute ип nouveau poids d'une trbs-