tenue cette occasion et роит celle que је tenais

l'6gard du duc des Deux-Ponts.

Voilh, топ cher ami, 'l'explication de l'6nigme; il

est ais6 de d6viner pr6sent que tout се que l'empe-

reur а cru devoir faire pour contenter le prince s'est

born6 ordonner Cobentzl de parler de cela сотте

de sa part.

Quant та liaison avec le duc des Deux-Pont,

c'est pour l'avantage de та cour qu'elle s'est faite, et

il п'еп sera plus question dbs qne le ministbre de

P6tersbourg la croira pr6judiciable ои dangereuse.-Une

lettre que j'ai 6crite sur се m-r de Bezborodka et

que m-r Ribas doit lui avoir .remis, vous instruira plus

amplement sur се sujet que је пе le fais ici. Le duc те

t6moigne des bont6s, ј'у r6ponds par de l'attachement,

et il 6tait tout simple que pendant son s6jour Stout-

gardt ј'ауе 6cart6 de lui quelque pr6tendu d6sagr6ment,

d'autant plus qu'il n'6tait dans сеце ville rque:par

0b6issance m-r le comte du Nord et dans le dessein

de lui faire sa cour.

Mais vous vous trompez, топ ami, lorsque vous sdppo-

sez que tout cela 6tait ипе occupation du ministre de Rus-

sie et le sujet d'une d6marche minist6rielle. Се n'6tait

jamais qu'un mot da comte Roumuzow dit la mbre

de т-те la grande-duchesse qui levait toutes les

grandes dificult6s et дие le c-te de Goertz а h•ouv6

l'art de vous grossir encore.

Ah, quelles t6tes que les tetes allemandes! Quels

6plucheurs de mots, de gestes! Quel goot pour les

allusions et l'interpr6tation des d6marches les plus

insignifantesl Figurez-vous, је vous prie, que le c-te

de Goertz que vous avez chez vous n'est qu'un АИе-

mand d6tremp6, afaibli par son habitude avec les