б.

Кь графу Александру Ропиовичу.

Franefort, le 19 (80) тау 1783.

J'ai repu hier la lettre que vous m'avez fait l'hon-

neur de m'6crira de Riga et j'ai bien des graces

vous rendre, monsieur le comte, de tout l'int6r6t que

vous daignez prendre moi; оп п'еп saurait еп v6rit6

6tre plus digne пе consid6rer que la r6ciprocit6 des

sentiments. Quant la trop grande 6tendue d'une сет-

taine d6f6rence que j'ai еи vos conseils, il se peut

aussi qu'elle est venue d'un dbg00t trbs-marqu6 que

j'ai pris роит la possession d'un bien depuis que j'bi

lieu de craindre que је le poss6derai trop longtems.

Le mal est qu'b ипе certaine distance l'un de l'autre

поиз пе pouvons pas nous parler trop clairement et

qu'il п'у а аи fond que се тоуе• роит se bien еп-

tendre.

Је fais trbs-grand fond sur l'amiti6 de notre ami

соттип; ј'еп ai d6j& 6prouv6 les efets et је d6sire

avoir encore ajouter та reconnaissance. Је fais

grand cas de sa t6te et је vous avoue, monsieur le

comte, que l'estime de personnes сотте vous deux

parle mes propres уеих еп та• faveur. Се qui vous

parle cependant роит moi n'est autre chose, monsieur

le comte, que l'attachement que је professe pour vous

et dont је vous prie d'agr6er ici le t6moignage.

Р. S. Је viens de recevoir, monsieur le comte, par

ип courrier ипе lettre de m-r de Besborodka dont j'ai

6t6 extr6mement satisfait, quoiqu'il п'у ait rien qui те

regarde personnellement.