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Stockholm, le 18 de тау 1780.

Jl m'est impossible, топ cher comte, de vous ех-

primer le plaisir que т'а fait votre lettre. Ј'еп ai 6tt;

marrw sensiblement touch6; car il п' у а jusqu' la

legon que vous те faites qui пе porte le caract&re

essentiel de l'amiti6. Је dois vous еп 6tre d'autant plu€

reconnaissant que топ frbre, de qui j'aurais le droit

d'exiger tout cela, п'а pas daign6 те satisfaire cet

6gard, et c'est sur quoi је vous charge trbs-s6rieuse-

ment de le sermonner. La r6ponse que vous те don-

пев relativement топ d6part а 6х6 nies •iddeS. Је

n'attends plus pr6seM див la• poste de Russie, par

laquelle је compte recevoir ипе r6ponse cinq ои six

de mes lettres que les glaces du Haf у avaient retenues,

се vous а emp6ch6 aussi de savoir que j'ai pris le

parti de rester ici; mais се n'est pourtant pas runique

raison qui те retient. Је suis curieux de voir le сат-

pement du rbgiment des gardes et des autres troupes

de cette ville qui соттепсе aprbs demain. Si cela те

for•nit quelques nouveaux mat6riaux роит l'objet sur

lequel је vous ai d6ji donnb les d6tails que j'ai ри ар-

prendre, је пе manquerai pas d'en faire ип suppl6ment

l'ouvrage que m-r Маковкинъ, flls de се gros рау-

son du comte 0rlow, а emport6 d'ici роит vous. Је пе

doute point qu'il пе remette tout de suite son dbbar-

qnement la lettre que је lui ai donn6e pour топ frbre

ее ой la v0tre se trouve, ma.is еп cas qu'il tarde

* ) 110 кончи[в; своей матери графъ Рууянцовъ про ••идся теше-

ствовать. И. Б.